Ce que je n’ai pas aimé :

Le prix exorbitant des péages quelque soit la qualité de la route.

La chaleur humide de la côté caraïbe

La route interminable pour aller et sortir du centre du pays qui tourne, tourne, etc…

Ce que j’ai aimé :

L’accueil chaleureux et bienveillant des Colombiens

Les valeurs familiales fortes

La beauté des paysages et sa variété

Le climat de l’éternel printemps de la grande région de Medellin

La gastronomie variée des diverses provinces

La présence forte et bienveillante de la police et de l’armée en particulier dans les endroits réputés à risques.

Me voici arrivée au USA, c’est avec nostalgie que je quitte la Colombie car il y a encore beaucoup à visiter, néanmoins si je veux aller en Alaska c’est forcément en été .

Et puis rien ne m’empêche de revenir un jour .

Dream et moi arrivons à 6h30 à l aéroport international de Cartagena pour un avion à 9h30, « Cumbre de las Americas » (la conférence des chefs d’états américains) oblige .

Pour l’enregistrement j’ais eu à faire à un jeune en formation livré à lui même, il lui a fallu pas moins d une heure pour me sortir une carte d embarquement, quand à Dream il n’à pas la moindre idée de comment il pourrait faire .

Il m’explique donc qu’il doit trouver quelqu’un qui connaît la procédure quelque part dans l’aéroport car il est seul représentant de la compagnie.

Ca a pris tellement de temps, d ordre et de contre ordre que j ai failli louper l’avion et jusqu’au débarquement à Miami j’avais l’angoisse de ne pas trouver Dream .

Mais tout est bien qui finit bien enfin juste pour aujourd’hui.

L’immigration américaine m’accorde 6 mois grâce à mon visa après quelques questions permettant subtilement de vérifier les informations fournies lors de ma demande et la douane laisse Dream entrer sans aucune difficulté juste après avoir contrôlé le vaccin antirabique.

Donc tout le monde se moque du certificat de bonne santé réputé obligatoire obtenu auprès d’un veto de Cartagena qui pour l’anecdote ne regarde même pas le chien.

Après une courte nuit nous repartons à l’aéroport Miami 1h30 avant le départ du vol intérieur pour Houston, grave erreur.

Pour ceux qui n’ont pas depuis longtemps pris une bétaillère d’une compagnie américaine de plus avec un Pet, venez 3 h avant et ne dépassez pas 50 livres de bagage.

À l’enregistrement un contrôle passeport, enregistrement du bagage classique, rapide et proffessionel, puis enregistrement de Dream.

Le préposé Américan Airlines et moi remplissons chacun des documents dont les questions n’ont pour seul but que de préparer un éventuel procès si Dream subissait un dommage quelconque.

À quelle heure votre Pet à t’il bu la dernière fois ?

À quelle heure boira t’il la prochaine fois ?

Doit il manger pendant le voyage ?

Etc…En résumé si votre chien arrive mort desséché à destination vous êtes seule responsable …

Après une dizaine de signatures sur les divers documents, Dream à le droit à une fouille de sa boîte et de lui par un officier de police charmant.

Puis il est accompagné par son escorte perso, pendant que j’acquitte son billet.

Je me dirige rapidement vers le satellite, ré-contrôle d’identité, bagage à main, prise de photo 3D mains en l’air, pieds nus, dans un sas .

Arrivée à la porte d’embarquement contrôle de passeport et fouille du bagage à main pour la troisième fois.

Même si ces contrôles sont fastidieux et peuvent, pour nous européens, relever de la paranoïa, nous n’avons pas vécus le 11 septembre et en plus à aucun moment malgré le nombre important de contrôle il n’y a d’attente grâce à un personnel nombreux, efficaces et courtois.

Roissy Charles de Gaulle à sur ce point a beaucoup de travail à faire pour leur arriver à la cheville, car à Roissy le passager emmerde…

Arrivée dans la bétaillère le personnel naviguant ne nous dit pas bonjour, on sait juste qu’il existe car nous bouscule allègrement pour aller vers son siège, sans attendre la fin de l’embarquement, au fond de l’appareil.

Quand au traditionnel encas ou café, si vous en voulez déplacez vous pour l’acheter.

Je grogne souvent après les ex-Air Inter en vol intérieur français mais franchement à côté d’American, c’est le grand luxe.

Depuis hier un scandale est à la une en boucle des journaux télévisé aux USA qui m’amuse beaucoup, surtout après l’affaire DSK, les membres des services secrets américains mercredi derniers à Cartagena auraient fait monter au Hilton des putes, puis 5 d’entre eux seraient aussi poursuivis pour comportement inapproprié.

Faut bien s’occuper en attendant Obama…qui n’arrivait au Hilton que le vendredi .

Bien entendu la télé Colombienne n’a jamais évoqué le problème avant mon départ.