Deprecated: realpath(): Passing null to parameter #1 ($path) of type string is deprecated in /home/clients/muwps/WPS-purge.php on line 638

Deprecated: Automatic conversion of false to array is deprecated in /home/clients/muwps/urgence-wps.php on line 46
  Chili bientôt fini, youpi by Carpe Diem

Chili bientôt fini, youpi

Publié le 20 février 2012 | Récits du CHILI | 181 commentaires

Après une bonne dizaine de jours passés à San Pedro de Atacama et ses environs en compagnie de Juan, un copain Argentin qui partage sa vie avec sa femme française entre sa maison de Miramar et celle de Salta, sans oublier le reste du monde ou s’est éparpillé sa famille .

Il était accompagné de deux couple de Français charmants à qui il faisait découvrir le désert d’Atacama, nous avons partagé des moments très sympa et passé une journée avec Scani au thermes à 3400 mètres .

Scani, Dream et moi avons quelques difficultés avec l’altitude, Scani perds des tours jusqu’à presque faire du surplace dans les montée, Dream halète en permanence et moi j’ai mal à l’estomac, saigne du nez, perds mon souffle, dors très mal et me réveille chaque nuit au milieu de cauchemar plutôt gore .

La température est plutôt agréable entre 25 et 30° dans la journée et entre 7 et 12° la nuit, mais l’air est tellement sec que j’ai une peau de lézard et les muqueuses comme du papier de verre .

Le camion est couvert d’une épaisse couche de poussière, genre farine malgré mon acharnement au ménage, ce qui me déclenche de forte allergies .

Néanmoins je persiste même si le désert n’est pas beau à mon gout la chaine de volcan le ceinturant est magnifique, certain crache encore de la vapeur d’eau, d’autre porte les cicatrices d’éruption récente .

Et ce ciel magique, sans pollution lumineuse ou presque, il parait que c’est le plus pur au monde, je veux bien le croire et chaque pays du monde y installe ses télescopes .

Après le départ de Juan et ses amis Français, Alain et Babeth me font l’amitié de me rejoindre pour quelques jours .

Malgré le plaisir que nous avons de nous retrouver, ils ne sont pas conquit par le lieu et Alain s’inquiète de sa voiture, qui comme toutes, fume, perd des tours, et cerise sur le gâteau tombe en panne de batterie …

Babeth se casse une dent, déclenche une infection, Alain ne dort pas et nous perdons tous notre respiration au moindre geste .

D’autres voyageurs se joignent à nous, la famille, un couple avec leur 2 garçons, les vagabonds et 2 jeunes Suisse, tous fort sympathiques . Nous passons ensemble 4 jours agréables mais physiquement éprouvant .

Puis le groupe s’éclate, les vagabonds partent les premier en direction du Pérou comme moi, Alain et Babeth retourne avec les petits Suisse visiter le NOA (nord ouest argentins) .

Alain est très stressé à l’idée de passer le col qui se balade à plus de 4500 mètres, je le laisse entre les mains de nos nouveaux copains Suisse .

Je reprends la route, plein ouest avec la ferme intention de retrouver le niveau de la mer, les 300 premiers kilomètres traverse toujours ce désert très moche à cause des énormes exploitation minière, les centrales électriques et ce sable ou plutôt poussière grisâtre, je roule toujours entre 2500 et 3500 mètres d’altitude .

Et puis j’amorce une descente rapide vers l’océan pacifique à la ville de Tocopilla (plus moche tu meurs) .

A partir de là le désert redevient beau et ses dunes et montagnes se jettent  directement dans le pacifique, ce qui crée une côte déchiquetée ou les plages de sable sont rarissimes, je continue sur la route côtière escarpée en direction d’Iquiqué, à la recherche d’un bivouac en bord de plage .(vous n’aurez pas de photos de la route ma batterie est en panne)

Je m’arrête donc pour le WE à Bahia Blanca, quelques 10 kms avant Iquiqué, plage appréciée des Chiliens qui viennent camper sommairement prés de moi .

Cette province est une zone franche, donc lundi, bien que rien ne me manque je vais trainer les centres commerciaux d’Iquiqué pour le plaisir avant de quitter le Chili pour la cote Péruvienne . Bon en dehors des accessoires automobile et de la HiFi, il y a rien …

En effet j’ai renoncé temporairement à la Bolivie à cause à la fois de la difficulté de se faire servir du carburant ,des attentats et aussi à cause de l’altitude que je supporte plutôt mal .

Je reprends la route à travers la montagne désertique pour 300 km de montée vertigineuse et de descente du même genre .

Puis j’arrive à Arica dernière ville avant la frontière . Je m’arrête quelques jours au bord de magnifique plages dans la ville verte ou il semble faire bon vivre .

De nombreux monuments d’Arica sont du à Gustave Eiffel et ils en sont fières donc préserve très bien le patrimoine .

Dream à un succès fou, pour les Chiliens c’est un Schnauser obèse qu’ils adorent, ça pourrait créer des liens si je pouvais comprendre leur langue plutôt éloignée du Castillan, un peu ce qu’est le Breton au Français …

Après avoir couru la ville et ses environs pour trouver un robinet pour remplir mon réservoir d’eau sans succès, les stations essences refusent, les campings aussi et les nombreux points d’eau municipal sont cadenassés . J’ai du soudoyé un jardinier municipal pour obtenir le plein .

La douceur de vivre de l’endroit me rends le départ difficile et comme rien ne me pousse à partir, je traine encore un peu .

Ce que j’ai aimé :

 

L’organisation démocratique du pays,

Sa relative propreté,

Le bon niveau de vie de la presque totalité des Chilenos

La richesse minière

La beauté des paysages surtout au sud

L’excellent réseau routier

La variété de fruits et légumes

Les centre commerciaux (Mall) à l’américaine

Le vin excellent, mais très cher

 

Ce que j’ai moins aimé :

 

La froideur des chilénos à de rares exeptions prés

La langue aussi éloignée du Castillan que le Breton du Français

Le refus de faire un effort pour se faire comprendre

La désertification galopante et le cruel manque d’eau douce

L’emploi de produits hautement toxique dans les mines au mépris total de l’environnement et de la santé des habitants

Les prix, souvent majoré à la vue d’un touriste (arnaque)

Le prix des carburants

 

 

 

Véronique

181 pensées sur “Chili bientôt fini, youpi”

  1. sbaroz dit :

    Bonsoir,

    Premier commentaire aprés de longues lectures.

    Pour l’altitude, il n’y a pas de secrets: Il faut s’acclimater doucement, laisser le temps à l’organisme de faire des globules rouges ( + de globules rouges = meilleur transport de l’O² et moins de problèmes liés à l’altitude )
    Donc si à nouveau des séjours en altitude, prévoir un peu d’activité physique dans la période précédente, même de la marche, ça fait la différence, et monter le + progressivement possible, surtout aprés 2000m.

    Pour Scani, pas de remède miracle, il faudrait certainement régler qque chose au niveau de la pompe à injection et du turbo ( lui amener + d’air à lui aussi 😉 ) mais ce type de moteur est bien au delà de mes compétences..

    Petite question concernant la poussière: Vous n’avez pas un système de pressurisation de la cabine et de la cellule ?

    Je vais de ce pas lire le Pérou.

  2. codica dit :

    quelle aventuriere – nous suivons tes peripeties – bon courage- CODICA

  3. Eric Aubry dit :

    Bon donc pas de Bolivie, direct vers le Pérou.
    Espérons que les autochtones seront moins distants et que tu pourra faire le plein avec moins de difficultés.
    Essaie de rester à des hauteurs raisonnables, pas facile dans ce coin du monde
    Ca ne respire pas le bonheur ton Chili mais avec un mauvais jeu de mot, tout est dit dans la spécialité culinaire (comme quoi, il préviennent).
    Alors, si le Chili c’est pas le Pérou, est ce que le Pérou l’est?
    Voila une question à laquelle tu devra répondre dans tes prochains carnets de voyages.
    En attendant, bon courage, prends soins de vous et du Schauzer obèse.
    Bises

Les commentaires sont fermés.

Articles par dates

mars 2024
L M M J V S D
 123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031

Archives