Je reprends mes bonnes habitudes …Et publie le journal de bord de Corinne
Publié le 31 août 2010 | Récits d'ARGENTINE | 144 commentaires
Bonjour,
Avec Eric et Corinne, nous avons fait quasiment le même périple qu’avec Céline et Capu en juillet car à leur arrivée le climat à BsAs était très froid, hiver oblige .
Après leur visite de BsAs, nous avons pris la route pour la province de Missionnes afin de retrouver des températures plus clémentes, ce qui fut le cas à partir d’Ignacio mini . Après les chutes d’Igaçu nous sommes redescendu par une route légèrement différente nous emmenant vers la réserve « extraordinaire » d’Ibèra . Après plus d’une centaine de Kms de bonne piste, nous avons découvert une grande lagune riche d’une multitude d’animaux terrestres et aquatiques, sans compter les oiseaux . Nous avons ensuite repris une piste de plus de 100 km vers la ville Gaucho de Mercedes . Puis nous avons repris notre descente vers BsAs et le froid .
Voila mes parenthèses Françaises fort sympathiques touchent à leur fin et je vais reprendre mon voyage solitaire vers le sud .
Samedi matin j’ai pris l’autoroute en direction de Mar del Plata, après une étape à Dolores à mi chemin, je suis arrivée face à un océan déchainé par un vent très fort et malgré le soleil la visite à pied avec Dream du front de mer fut une vrai lutte . Ici le vent est quasiment toujours présent . Cette station balnéaire très prisée ne me séduit pas trop à cause des barres d’immeubles à perte de vue le long de la mer . Comme c’est une grande ville il y a un concessionnaire Scania et un bureau de l’assureur du camion en Argentine (Allianz) . Lundi après avoir beaucoup errer, j’ai trouvé le bel établissement Scania qui supporte très bien la comparaison avec nos meilleurs établissements européens . L’accueil est comme partout et toujours très chaleureux et la prise en charge de Scani très rapide et efficace . Si j’en juge par l’état des filtres, Scani devait être fort heureux de cette toilette complète . Le filtre à GO spécifique à ce moteur très rare en Argentine n’étant pas en stock à Mar del Plata mais disponible à BsAs, j’ai pu profiter pour visiter la ville et ses rues commerçantes sous la pluie et le vent lundi après midi, malgré ce temps de chien il y du monde dans le centre, la ville même en hiver vit . Mardi matin à 9h le filtres est arrivé de BsAs à 9h30 après pleins d’embrassade je repart visiter la côte pour trouver un une place au calme pour poser mes 6 roues .
Cette balade m’amène jusqu’à Necochea à plus de 100km de Mar del Plata, c’est aussi une station balnéaire totalement endormie, mais dotée aussi d’un port marchand spécialisé dans le transport des céréales, ce qui maintient un peu de vie dans la vielle ville .
Bon en résumé à part le temps tout va bien
A Bientôt avec des photos, le récit de Corinne, et la suite de mes aventures
Véronique
La découverte du Nord Est de l’Argentine
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Journal de bord de Corinne
30 Juillet :
Départ Caen 20H24. Arrivée BsAs : 23H35
Total 31H de voyage.
Après un vol de 12H30 qui avait 3h de retard au départ de Madrid nous arrivons à BsAs où d’après Véro il fait bon : 7° !
Direction Scani. On verra demain pour l’installation. L’important pour le moment est de dormir ALLONGE.
1er Août :
Réveil 8H, bien reposés. Reprise des habitudes : promenade Titou avec Tonton !
Au programme : Défaire valises, ranger le camion puis ballade
Stop : Problème de groupe électrogène. Après avoir lu la notice d’entretien, Véro a versé le liquide de refroidissement dans le réservoir d’huile. Autant dire que le groupe n’aime pas.
Départ en camion pour Puerto Madero pour se rapprocher du centre de BsAs.
Conduite des Argentins : aléatoire
Une fois arrivés, il est l’heure d’aller manger. Véro nous emmène au restaurant Siga la Vaca.
Buffet d’entrées et barbecue géant de plusieurs mètres de long. Les morceaux de viande servis sont énormes et on peut en reprendre à volonté.
Après un repas copieux, direction le quartier de San Telmo pour y découvrir une féria qui réunit des brocanteurs.
Retour à Scani juste avant la nuit (18H30)
Journée avec un temps agréable : soleil mais vent froid.
2 Août :
Réveil de bonne heure mais on attend 10H pour sortir car il fait très froid dehors.
Départ 11H pour visiter la ville. Promenade à pied le long des quais de Puerto Madero. Les anciens docks ont été réhabilités de très belle façon ; les architectes argentins méritent leur réputation. Ce quartier est très agréable.
A noter la présence de nombreuses patrouilles de la Préfecture Navale : une voiture stationnée le long du trottoir et deux hommes. Mais en l’examinant de plus près on voit que la voiture n’a pas de moteur ! Et elles sont toutes comme ça.
Visite de la ville en bus touristique à 2 étages découverts. ; ça dure 2H. Largement assez longtemps pour finir complètement gelés !
Le tour est intéressant car il permet de voir les différents quartiers de BsAs dont le peu rassurant « La Boca ».
Promenade dans la rue très commerçante de Florida avec beaucoup de monde.
Retour à pied vers Puerto Madero avec un arrêt pour manger (17H). Rentrés au camion avant la nuit .
Grand plaisir de se retrouver au chaud dans Scani.
3 Août :
Réveil très (trop) matinal : 6H30. Véro enchaîne 2 siestes.
Eric hier au soir nous a bassinés pour aller faire des courses. Véro pas fan.
Vers 11H30 voyant Eric ne pas vouloir y aller sans elle, elle propose de venir avec nous pour nous montrer les magasins qu’elle a repérés.
Début du shopping : achats cuir à des prix défiant toute comparaison avec les prix français, couteaux de gaucho, cadeaux .
Finalement Véro veut se trouver un blouson style bombardier : rebelote le lèche vitrine. Enfin on, elle ne regrette plus d’être venue.
Retour au camion pour faire le plein d’eau car départ demain matin. Toute la journée il a fait froid.
Météo à Iguazu :25°, ça sera mieux !
4 Août :
Départ de BsAs. J’ai compris pourquoi Véro préfère rouler le dimanche : circulation de fous + conduite argentine.
Direction le Nord Est, traversée de l’Entre Rios.
Paysages à perte de vue de prairies inondées et marécages. La Camargue X10. Beaucoup d’oiseaux échassiers.
Vaches et chevaux sont dans l’eau jusqu’au ventre et mangent comme si de rien était. C’est très étonnant quand on a l’habitude de les voir dans les champs normands.
Sur le bord de la route les maisons sont pauvres, bâties sur pilotis (comme les ruches).
Les routes sont droites interminables avec un revêtement très fatigué. Véro me dit qu’ici c’est encore bien. Je comprends mieux quand elle me dit qu’il existe des nationales non goudronnées !
De place en place on rencontre des mini chapelles toutes rouges dédiées à Gauchito Gil, le Robin des bois argentin.
Nous décidons de nous arrêter pour manger et passer la nuit à Gualegaychu. Sympa station balnéaire au charme désuet, un peu comme les bords de Marne. Temps très agréable mais encore frais.
Retour au camion pour réparer le groupe. C’est fait, il tourne.
J’ai rarement vu autant de chiens errants. Ils travaillent en meute mais ne sont pas agressifs.
Demain départ pour Concepcion. Nous longeons la frontière uruguayenne.
5 Août :
Réveil 8H30. Vue splendide sur le fleuve Uruguay couvert de brume. Temps froid.
Pour tester la réparation du groupe on fait tourner 2 machines. Tout va bien.
Après les douches départ pour trouver le Carrefour du coin pour remplir le frigo.
Les rues transversales sont en si mauvais état qu’on croirait faire du hors piste. Elles sont en terre et ravinées. Quand il pleut ça doit être un vrai bourbier. Mais les bus de ville y passent, alors pourquoi pas nous.
Après les courses, direction Concordia, toujours en suivant l’Uruguay.
Arrêt dans un restau sur le bord de la route pour déjeuner. Le problème avec les restaus argentins c’est qu’il fait plus froid dedans que dehors. Mais la nourriture y est bonne..
Nous avons passé plusieurs contrôles de police sans nous faire arrêter. Véro limite déçue. Elle se plaint qu’ils ne l’aiment plus.
Les routes sont monotones, droites et mal bitumées. Ils sont en train de faire une autoroute mais vu le matériel dont ils disposent, les 1500 Km ne sont pas prêts d’être finis.
Nous arrivons dans une région productrice d’oranges. Il y a des vendeurs partout le long de la route.
Les parcelles d’orangers sont entourées d’arbres plus grands (conifères) sans doute pour les protéger du vent toujours omniprésent et du gel. Nous nous arrêtons pour la nuit devant les thermes de Concordia. Il y a des bassins extérieurs où l’eau est soit disamment à 40). Mais dehors il fait à peine 10 ! C’est pas pour moi !
Véro se repose parce qu’elle a pris froid. On verra ce qu’on fait demain.
6 Août :
Départ 10H vers Yapeyu. Nous quittons enfin la province de l’Entre Rios et entrons dans celle de Corrientes.
De chaque côté de la route des champs et des troupeaux de vaches à l’infini. Les distances sont énormes. Nous entrons dans le pays des oliviers et des exploitations forestières. Toujours des dimensions incroyables.
Nous nous arrêtons pour manger au bord de la route dans une parilla. Viande excellente.
Reprise de la route jusqu’à Yapeyu, ville natale du Liberator, fondateur de la République argentine.
Village très sympa au bord du fleuve, calme, qui prépare la saison touristique.
Cadre très provincial.
Aujourd’hui grand soleil et températures en hausse.
7 Août :
Départ direction san Ignacio Mini.
La terre devient rouge et la route plus sinueuse. Nous passons dans une région d’immenses exploitations forestières.
A la pause de midi nous avons rencontré un groupe de motards très étonnés que ce soit une femme qui conduise le camion et non pas Eric. Après discussion sympa, il y en a un qui demande à Véro si elle ne veut pas l’adopter comme son fils pour voyager. Elle est limite vexée car ça lui a donné un coup de vieux !
Des jeunes reviennent avec un journal Scania en montrant un article qui parle Véro et de son camion. Après plein de photos, nous pouvons repartir non sans avoir démêler le nœud que Véro a fait avec sa ceinture de sécurité et le flexible d’air.
La température remonte sérieusement. Ce soir il fait 24° ; ça fait du bien.
En arrivant nous allons visiter les ruines de la mission jésuite. C’est immense et magnifique. Le contraste entre la terre rouge et la végétation d’un vert intense est saisissant.
Après avoir garé Scani à l’auberge de jeunesse nous allons manger dans un restau que Véro connaît. L’occasion de confirmer la première impression que nous avait laissé les vins argentins. Ils sont excellents et soutiennent facilement la comparaison avec des crus bourgeois de chez nous à un prix nettement plus abordable.
8 Août :
Aujourd’hui nous quittons la province de Corrientes pour entrer dans celle de Misiones où se trouvent les chutes d’Iguazu. Les couleurs sont splendides : le vert de la forêt tropicale et le rouge de la terre.
2choses étonnantes : – croiser des gens qui marchent le long de la route alors que nous sommes au milieu de nulle part et qu’il n’y a aucune maison à l’horizon
– L’état impeccable des bords de la route tout au long des 1300Km parcourus. Les rives sont tondues. Ca donne une idée de l’efficacité de la DDE en France.
Nous sommes dans une zone très vallonnée et les paysages sont superbes.
Pour manger nous nous arrêtons dans une parilla dont le patron a travaillé en Suisse.
Nous arrivons au camping de Puerto Iguazu où nous installons pour 4 jours.
La température est montée jusqu’à 29°. Véro , Eric et Dream souffrent. Pas moi !
9 Août :
Aujourd’hui au camping repos. Bulle et lecture au soleil. Comme il y a quelques nuages la visite aux chutes est pour demain.
10 Août :
10H direction les chutes
Arrivés sur place Eric et moi préférons faire le chemin à pied plutôt que de prendre le petit train.
Entre le départ et la 1ère station nous croisons des coatis, petits animaux qui ressemblent à des peluches. Ils sont peu farouches et très intéressés par les sacs en plastique au cas où l’on voudrait leur donner à manger.
La balade nous fait traverser la forêt et dure 10mn.
Nous continuons à pied entre la 1ère et la 2nde gare. Ballade d’environ 3 Km entourés de papillons aux couleurs éclatantes mais qui refusent de prendre la pose pour se laisser photographier. Splendides grappes d’orchidées jaunes dans les arbres.
Arrivés à la 2nde station petite halte pour se désaltérer car il fait déjà chaud puis en avant vers la Boca del Diablo.
Nous empruntons ne passerelle d’un peu plus d’un Km qui traverse plusieurs branches du fleuve Uruguay. Le cadre est paisible et l’eau semble calme.
D’un seul coup nous débouchons sur les cataractes. Enorme ! Splendide ! La puissance de l’eau, la hauteur et le bruit des chutes. Tout est époustouflant. Un spectacle extraordinaire.
Pendant 30 mn on ne sait pas quoi regarder, photographier. Ca vaut largement les 16Hd’avion. On mitraille atout va. Ce soir le tri dans les photos va être difficile.
Nous avons beaucoup de mal à nous arracher à ce spectacle et à repartir vers la 2nde gare pour manger un morceau en attendant le train.
Depuis la 1ère gare nous suivons le circuit supérieur qui passe par plusieurs autres chutes dans la forêt. Par endroit la passerelle se trouve à l’aplomb des chutes. Panorama impressionnant. Végétation luxuriante et pour cause elle est arrosée en continu. Arcs en ciel permanents. On continue les photos, puis retour vers la gare pour gagner la sortie.
Magnifique journée avec un temps très agréable.
Des heures après on a encore le bruit et l’image de la Boca del Diablo dans la tête. Vraiment impressionnant.
En partant ce matin nous avons pris en stop un jeune qui allait aux chutes lui aussi. Quand Véro li a expliqué ce qu’elle faisait et comment est aménagé le camion, il hallucinait. Lui est à la fin de son voyage et rentre en Hollande à la fin du mois.
Découverte d’un site extraordinaire. Nous avons vu les chutes d’en haut. Demain nous irons les voir d’en bas.
Rencontre avec de jolis oiseaux peu farouches qui se laissent bien approcher. Ils viennent même prendre à manger dans les mains.
11Août :
2ème jour de visite aux chutes
Aujourd’hui circuit inférieur + aventure nautique.
Le circuit est passionnant à travers la forêt. Seul problème, les bandes de voyous : les coatis. Nous nous étions préparé des sandwichs pour midi quand nous avons été rackettés par ces bandits. Eric avait accroché le sac à sa bandoulière et pendant que 3 brigands attiraient notre attention, un 4ème en profitait pour attraper le sac par derrière. Adieu déjeuner ! Ils sont d’ailleurs très organisés : on les retrouve à côté des restaus et des poubelles.
Après cet incident nous continuons la visite. Le parcours est accidenté : beaucoup de marches inégales et glissantes. Mais le spectacle vaut l’effort.
La descente par endroit est raide. On traverse la forêt et d’un seul coup au détour d’un chemin, on arrive au bord d’une chute.
Ciré obligatoire.
Une fois tout en bas de la paroi (et elle est haute) nous prenons un bateau pour aller faire la découverte nautique.
Alors là 2 possibilités : L’imper ou le maillot de bain. En effet non seulement ils nous emmènent en bas des chutes pour les photographier mais aussi dans les chutes. Douche froide garantie ! Mais c’est génial. Le bruit est intense.
Revenus à terre on reconnaît bien ceux qui ont fait l’aventure nautique : ils sont trempés de la tête aux pieds. Heureusement il fait beau et on n’a pas froid, surtout que tout ce que l’on a descendu à l’aller il faut le remonter.
Nous nous dirigeons tranquillement vers la sortie pour retrouver Véro.
Au retour nous traversons Puerto Iguazu malgré un immense panneau « Prohibido a los camiones » Comme dit Véro : « No entiendo ». Nous allons à la poste envoyer les cartes postales. Dieu seul sait quand elles arriveront.
En repartant vers le camping nous nous arrêtons faire des courses. Surprise, le caissier est un ancien joueur de foot de Bordeaux. Le monde est petit.
Ce soir barbecue au camping.
Fin d’une bonne journée. Nous avons eu de la chance car nous avons eu 2 jours de grand beau temps pour visiter les chutes. Heureusement ça nous a permis d’arriver au camion presque secs.
12 Août :
Aujourd’hui temps couvert. On a bien fait d’aller au parc les 2 jours précédents.
Au programme : lessive, ménage, repos.
RAS TVB comme dit Véro.
13 Août :
Aujourd’hui départ de Puerto Iguazu où le temps est gris. Il a plu pas mal cette nuit du coup température divisée par 2 : on est passé de 28° à 14°.
On redescend vers San Ignacio Mini où nous passerons la nuit avant d’aller vers la réserve d’Ibera.
Alors qu’on était arrêtés sur le côté de la route, un gros camion de bois s’arrête à côté de nous. Le chauffeur nous demande de le photographier à côté de Scani. Gros succès du camion.
Nous nous arrêtons pour manger dans une parilla : buffet d’entrées à volonté (des crudités enfin) et passages répétés du plat de viande.
Nous stationnons Scani à l’auberge de jeunesse comme à l’aller.
Véro est très satisfaite : elle a roulé le camping d’Iguazu de 1 journée et en plus comme il avait plu elle a ruiné leur pelouse avec les gros pneus de Scani. Comme elle les trouve désagréables elle est ravie.
Détail : Dream est beaucoup plus roux qu’en arrivant. Merci la terre rouge d’Iguazu.
14 Août :
On continue de redescendre direction la province de Corrientes. Nous avons prévu de nous arrêter à Colonia Pellegrini au camping. C’est une réserve naturelle autour d’un grand lac. Le camping vient d’être rénové et est très mignon : allées en terre rouge, cabanons et barbecues au bord de l’eau.
Le seul problème c’est d’y arriver : 146Km de piste dont 46 de sable. Scani dandine et se goinfre. Passage en 6X6 obligatoire. Nous traversons un paysage magnifique de marais avec beaucoup d’oiseaux. Un tatou traverse la route devant nous.
Nous avons droit à notre 1ercontrôle policier. La seule chose qui les intéresse c’est de voir l’intérieur du camion. Ils n’ont même pas regardé les papiers.
La majorité de la piste est en latérite rouge appelé ripio : ça veut tout dire. Quand il pleut c’est une vraie patinoire.
Heureusement pour nous soleil mais frais. Seulement 13°. Les couleurs sont splendides : rouge de la route et vert intense des marécages dans lesquels paissent tranquillement des vaches et des chevaux avec de l’eau jusqu’au ventre, et tout ça s’étend à perte de vue.
C’est vraiment une autre échelle de taille.
De temps en temps on croise une voiture mais pas une maison à l’horizon.
A la fin de la piste quand elle est en sable, les vaches et les chevaux sont en liberté.
Arrivés à Colonia Pellegrini, nous découvrons un village très agréable avec beaucoup de verdure entre les maisons.
Sur la place du village, les vaches et chevaux circulent librement.
Le long de la route nous avons vu des nandous.
La réserve d’Ibera est connue pour ses capibaras et ses caïmans. Pas question de laisser traîner Dream.
15 Août :
Aujourd’hui on ne bouge pas. Temps avec grand soleil mais surtout grand vent froid. On remet les Parkas.
Visite à pied du village de Colonia Pellegrini. Village très sympa. Beaucoup d’espace entre les massons avec veaux et chevaux. Rues en terre. Heureusement il ne pleut pas. Maisons en pisé mais avec la parabole satellite dans le jardin.
A midi nous mangeons dans un des hôtels avec vue sur le lac. Magnifique. Repas typique argentin. En entrée gâteau à base de maïs, plat de viande qui ressemble au petit salé lentilles avec des patates douces en plus, dessert 4/4 aux pommes très bourratif mais heureusement peu sucré contrairement à l’habitude argentine.
En rentrant au camion sieste générale (beau concours entre Eric et Véro)
Nous allons ensuite réserver des places pour une excursion en bateau demain sur le lac. Prévoir vêtements chauds.
Discussion jusqu’à la nuit tombée (18H30) avec 2 jeunes français qui stationnent à côté de nous. Ils voyagent depuis janvier et rentrent en France à la fin septembre pour se renflouer et revenir. Pour le moment ils ont des ennuis de moteur et partent demain chercher un garage.
16 Août :
Aujourd’hui visite en bateau de la réserve écologique d’Ibera. Départ 10H sous le soleil.
Dès le début rencontre avec des capibaras qu’ils appellent ici carpinchos. Animal très placide qui se laisse approcher à moins de 2 m sans bouger. Nous croiserons aussi des caïmans = jacares si immobiles qu’on les croirait empaillés. Je n’irais quand même pas les chatouiller vu leurs dents.
Nous verrons aussi des cerfs, un sanglier, un boa ainsi qu’une multitude d’oiseaux de toute taille et de toutes les couleurs.
Nous avons un guide très sympa qui s’arrange pour nous amener le plus près possible des animaux.
Le paysage est splendide, sauvage. Il faut absolument préserver ce coin magnifique.
Retour au camion vers 12H pour se changer avant d’aller manger.
Après midi farniente sous le soleil et une température très agréable.
Véro décide de remettre du liquide de refroidissement dans le moteur du camion. Heureusement on l’arrête à temps : elle allait mettre de l’huile !
Le soir Eric insiste pour que Véro charge le film qu’il a fait ce matin sur son ordi. Visiblement il n’est pas prêt de remplacer Spielberg ! Véro en pleure de rire ! Le spectacle vaut le coup. Sur 25mn de film elle pense pouvoir en sauver 4 ou 5.
17 août :
Départ de Ibera avec beaucoup de regrets. C’est vraiment un paradis.
C’est parti pour 109 Km de piste beaucoup + cassante et dure qu’en arrivant. Le long de la route toujours des oiseaux multicolores, des cerfs et caïmans.
Direction Mercedes où nous arrivons vers 12H. A l’entrée de la ville nous nous arrêtons dans un magasin de cuir. Une vraie caverne d’Ali Baba à des prix incroyables. Vestes, chemises, bottes, filets…
Finalement après manger nous décidons de rester à Mercedes pour la nuit.
Nous en profitons pour faire le plein de Scani et du frigo.
Nous passons la nuit sur la place centrale de Mercedes.
Véro voulant acheter des cravaches nous rentrons dans un atelier tenu par un homme charmant mis très bavard. Il est très fier de nous montrer des cartes et des photos que des touristes suisses lui ont envoyé après être passés par son magasin.
Avant de retourner nous stationner pour la nuit nous allons voir la tombe de Gauchito Gil. Elle est perdue au milieu d’un souk de marchands. L’ensemble fait glauque mais on sent que les Argentins lui vouent une vraie vénération. Beaucoup de plaques de remerciement et de bouteilles d’eau en guise d’offrande de la part des plus pauvres.
18 Août :
Après uns nuit bruyante nous reprenons la route direction le parc national El Palmar.
La route : façon de parler, à se demander si les pistes non goudronnées ne sont pas plus roulantes que l’asphalte argentin !
Dream fait la tête ; ça bouge trop, il ne peut pas dormir.
Nous nous arrêtons manger 20 Km avant Concordia, puis nous terminons le trajet et là surprise ! Nous arrivons dans une gigantesque palmeraie (8500Km2). Quand on pense que nous ne sommes qu’à 500 Km au nord de BsAs, c’est totalement anachronique.
Avant d’arriver au camping, nous nous arrêtons pour faire une balade à pied qui nous emmène au bord de l’Arroyo El Palmar en traversant ce qu’ils appellent une forêt en galerie. J’en retiens une impression d’étouffement. Contente d’en sortir et de revoir le ciel libre.
En route Véro veut vider les eaux usées. Elle se met donc sur le bas-côté et nous voilà enlisés jusqu’aux moyeux. Plus on accélère, plus on s’enfonce. Enfin après plusieurs essais avant arrière, nous arrivons à nous en sortie. Bravo Scani ! Nous vidangerons plus tard.
Au camping nous cherchons une place assez grande pour que le camion soit le plus à plat possible. Pas facile, le terrain est en pente et vallonné. Finalement nous resterons à l’extérieur sur le parking.
Le soir nous rencontrons une famille qui reconnaît le camion et Dream car ils sont inscrits sur le blog de Véro. Ils sont de la Réunion et débutent un voyage de 7 mois. On passe la soirée à discuter. Ils ont amené du punch de chez eux. Costaud !
J’ai oublié : à Mercedes c’est vraiment la ville des gauchos. En effet, les hommes sont en tenue de gaucho : bottes, chapeaux, pantalons et vaquent à leur occupations : banque, poste, etc…
Le soir quand la nuit tombe, apparition des copains de Dream : les viscaches, adorables petits mammifères ressemblants à des chinchillas (Véro les appelle des rats). Dream est tout fou ;
Dodo de bonne heure, on est tous fatigués.
19 Août :
Nuit avec un orage mais autrement très calme.
Ce matin temps couvert et un autre orage. Heureusement ici ça ne dure pas longtemps.
On en profite pour nettoyer Scani (pare brise, panneaux solaires…) et éliminer les réserves de sable amenées par Titou.
Nous avons découvert un autre habitant du coin : le varan. Dream lui aboie après en reculant…
Dans l’après-midi Dream a chassé le viscache. S’il avait pu il serait bien rentré les chercher dans leur terrier.
La nuit tombée, les viscaches sortent et râlent très fort après celui qui a enlevé les morceaux de bois qui protègent l’entrée de leur terrier. Ils sont bruyants ce soir.
Nous avons très bien mangé au restau d’El Palmar.
Le soleil est revenu dans l’après-midi donc lecture tranquille au soleil.
20 Août :
Réveil sous le soleil. On en profite pour faire la lessive. Comme nous ne faisons qu’une courte étape en direction de Colon nous décidons de partir après manger. Donc relecture au soleil en attendant que le linge sèche.
Direction Colon où nous nous promenons en faisant les boutiques Le soir nous garons Scani sur le parking au bord du fleuve Uruguay près de la Préfecture Navale.
En se promenant Eric a repéré une boutique d’artisanat où la jeune femme tisse des châles, ponchos et couvertures. Véro en repart avec une immense couverture : Pb : où la mettre dans Scani ?
Nous allons ensuite manger dans un restau au cadre très sympa avec une déco faite de vieilles portes de poêles et de meubles anciens.
Colon fait très ville balnéaire. Beaucoup de belles maisons fermées à cette saison On se croirait en bord de mer à Ouistreham. C’est tout à fait le même style.
Il paraît que les habitants de BsAs y viennent en vacances ou pour le week-end.
Deux autres casas rodantes nous ont rejoint sur le parking dont une est un vieux bus aménagé. Il a de l’allure.
21 Août :
Ce matin réveil à Colon. Puis nous voilà partis pour passer en Uruguay, la frontière n’étant qu’à 12 Km. Nous allons à Paysandu.
Passage de la frontière à l’aller sans problème.
Nous nous promenons dans la ville de Paysandu, très commerçante mais pas très belle. Comme nous n’avons pas d’argent uruguayen, nous décidons de repasser en Argentine. Et alors là, le gag commence.
Si pour nous 3 il n’y a pas de problème pour rentrer en Argentine tout de suite, pour le camion il faut attendre demain. Il ne va pas être facile de dormir ce soir ! Le douanier qui ressemble à un petit roquet hargneux ne veut rien entendre. Comme la discussion risque de se prolonger nous laissons Véro se débattre avec les douanes et allons visiter un petit freetax avec Eric. Nous revenons vers Véro qui a enfin le papier qui autorise Scani à rentrer an Argentine. Elle a demandé à voir le chef du petit roquet et comme lui aussi mettait de la mauvaise volonté, elle a menacé d’appeler le consulat. Miracle, le papier a été prêt tout de suite. Faut dire qu’on est passé à l’heure de leur déjeuner…
Nous voici donc tous de retour en Argentine.
Nous allons dormir à Gualegaychu comme à l’aller mais avec un temps beaucoup plus doux puisque nous sommes en tee-shirt et non plus en parka.
22 Août :
Réveil calme. Véro qui a mal à la tête ne dit pas un mot. Eric va observer les pêcheurs.
Finalement départ pour San Antonio de Areco. Et là boum ! Contrôle de la police de l’Entre Rios, les préférées de Véro. Elle a oublié d’allumer ses codes. Bilan 895 Ars d’amende. Ca rigole pas.
Nous repartons enfin. Véro s’arrête pour vérifier la pression des pneus. Elle trouve que Scani saute beaucoup. Et pour cause : 3Kg de pression en trop !
Enfin nous arrivons à San Antonio sous un ciel voilé. Nous mangeons dans un restau où Véro est déjà venue visiblement. C’est en face d’un parc où il y a beaucoup de monde puisque nous sommes dimanche. Nous ne sommes qu’à 100Km de BsAs et les porteneros sont venus en famille.
Il y a un petit marché artisanal où nous trouvons un couteau de gaucho pour Véro.
Direction le camping où nous souhaitons passer plusieurs jours. En arrivant nous arrachons un câble électrique avec le camion. Ca commence bien ! Plus d’électricité dans tout le camping.
Véro va voir les propriétaires du camping : la femme est hystérique. Elle hurle « cash » tout le temps. Heureusement le mari est plus calme.
Pendant ce temps des gens viennent nous voir Eric et moi et nous proposent gentiment leur aide en cas de besoin.
Avant de partir ils nous donnent des renseignements pour arranger l’affaire du câble arraché. On verra ça demain.
Nous sommes sortis de l ‘Entre Rios et de ses paysages marécageux.
Ici c’est la pampa : grandes étendues d’herbe verte avec beaucoup de chevaux en liberté.
23 Août:
Aujourd’hui temps couvert avec grand vent.
Ce matin Eric et moi avons été visiter la ville de San Antonio, charmante petite bourgade avec des gauchos.
Nous avons été adoptés par 2 chiens qui nous suivent partout. Quand nous entrons dans un magasin, ils se couchent et nous attendent. La seule chose qui les a fait nous laissés c’est quand ils ont trouvé un groupe de gens qui mangeaient à la terrasse d’un café.
San Antonio a l’air d’être spécialisé dans le travail de l’argent et des vêtements de gaucho.
Nous sommes revenus au camion en début d’après-midi et avons retrouvé Véro.
Après une petite sieste Eric et Véro repartent en ville avec Dream. Je ne sais pas ce qu’ils ont fait à ce pauvre chien mais il est revenu assoiffé et K.O.
Le vent se calme en début de soirée et à part les cris des oiseaux tout est calme.
Pas de nouvelles du proprio à propos du fil électrique. On verra demain.
24 Août :
Aujourd’hui soleil mais froid le matin : 4° à 8H !
Eric veut aller se promener mais Véro et moi décidons de ne sortir que quand la température aura remonté.
Donc départ en ville à 12H. Nous allons déjeuner dans un bistrot à l’ancienne comme au début de 20ème siècle. Le rideau de fer a été fait à Paris et la déco est sympa.
L’après-midi il fait par contre très chaud. Les parkas que nous avions prises sont de trop.
L’amplitude des températures dans la journée est énorme.
Après avoir complété nos achats et chercher en vain des adresses de visite, retour au camion pour profiter du soleil assis au bord du rio.
25 Août :
Quand je pense que je trouvais qu’il faisait froid hier. Ce matin -0,3° au réveil !
Autant dire que la matinée s’est passée au chaud dans Scani.
Vers 12 H départ avec le camion pour remplir le frigo et aller manger. Puis retour au camping sous un grand soleil.
Les responsables sont venus nous voir avec une facture de 750 Ars pour le câble. Ils sont repartis avec 300. Ca c’est de la négo !
Vers 16H Eric et moi sommes repartis en ville. Retour au camion vers 18 juste avant la tombée de la nuit.
Pour le repas du soir Véro avait fait de la soupe. Eric en a pris 2 fois, et c’est vengé sur les danettes !
26 Août :
Aujourd’hui remake de l’émission « C’est du propre ». Grand ménage dans Scani : matelas sommier, couette, tout y est passé. On a même enlevé de la poussière qui datait de la construction du camion !
Eric est content, il a pu bourriné dans le coffre.
Grande lessive des draps car après une matinée très brumeuse mais moins froide qu’hier, le soleil est arrivé. Malgré tout le vent est froid. Pas possible de rester dehors sans bouger.
On en profite pour brosser Dream qui affait une réserve de boue séchée. Comme il se laisse faire, Véro enrage.
Balade en ville en fin d’après-midi. Eric a remangé de la soupe ! de son plein gré.
Après manger Véro nous fait une crise parce qu’elle n’a pas eu de chocolat. On remédie au problème car on ne manque pas de munitions. Entre Eric et Véro ça ne risque pas !
En faisant le grand ménage on a retrouvé un string qui n’appartient à personne de nous 3. Nous on sait à qui il est mais on ne vous le dira pas !
27 Août :
Et voilà, dernier jour arrivé. La barbe !
Ce matin réveil brumeux mais doux.
Préparation des valises pendant qu’on fait le plein d’eau.
Après manger dernière balade dans San Antonio. Véro déniche un fabricant de chocolat. Des orangettes à mourir ! et du nougat espagnol qui n’arrivera même pas à BsAs. Comme Dream a passé la matinée à manger des cochonneries, il a vomi 2 fois dans la cabine. Merci !
Et nous voilà partis en direction de BsAs .
Quand Véro parle de la conduite des Arentins en s’arrachant les cheveux, il faut la croire : doubler à droite, en côte, franchir la ligne continue.
Tout ça avant d’arriver dans la banlieue de la capitale.
Et là tout se gâte :
1) Bouchons donc ils mettent des files de voiture là où il n’y en a pas.
2) La bande d’arrêt d’urgence est une voie roulante comme les autres malgré les ralentisseurs, zébras et autres dispositifs
3) Elle peut aussi servir à stationner, faire de la mécanique ou déposer des passagers
4) Sur les autoroutes urbaines on attend le bus
5) On peut aussi tout simplement marcher en fumant sa cigarette
6) On y laisse sans problème son véhicule en panne et de préférence au milieu de la chaussée
7) Les autoroutes comportent des ronds points, se terminent brusquement et ont des feux rouges
8) La hauteur des ponts n’est indiquée que quand on ne peut plus les éviter. Transpiration
Indication : 3,80m Scani : 3,90m Cherchez l’erreur
Enfin on passe dessous mais sur la file complètement à gauche, totalement interdite aux camions et sous les klaxons enthousiastes des argentins qui se prennent tous pour Fangio.
Pour arranger la circulation, une voiture avait pris feu. Ne pas s’étonner de voir des chevaux brouter au bord de l’autoroute en pleine ville.
En résumé, conduire à BsAs est soit une tentative de suicide soit une totale inconscience.
Enfin après 3H de route pour 146 Km dont 2H de bouchon, nous voici arrivés au lieu de couchage.
Nous sommes arrivés de nuit et il est à signaler qu’une voiture sur 3 n’a pas de feux.
Au total nous avons parcouru 2700Km.
Impressions
Le Pays : Tout est immense, la capitale fédérale, ses avenues, et dès qu’on en sort les étendues à perte de vue.
C’est ce qui m’a le plus marquée les premiers jours : rien n’arrête le regard. Nos yeux de Français ne sont pas habitués à ces dimensions. Il y a un changement d’échelle énorme.
La route s’étend rectiligne et semble ne jamais changer. Les paysages n’évoluent que tous les 300 ou 400 Km.
Ce qui m’a surprise aussi c’est l’omniprésence de l’eau. L’Argentine est un pays construit sur l’eau. Les animaux paissent tranquillement avec de l’eau jusqu’au ventre ; les maisons des paysans sont construites sur pilotis.
L’autre chose marquante pour moi ce sont les couleurs : couleurs de la terre, du ciel et surtout des oiseaux. Toutes les teintes sont plus fortes, plus contrastées que chez nous.
J’ai découvert des paysages magnifiques. Il y a eu le grandiose avec les chutes d’Iguazu, le paisible et un peu rétro avec Gualeguaychu qui rappelle certains petits villages des bords de Marne, la beauté à l’état pur et sauvage avec la réserve d’Ibéra qui encore plus qu’Iguazu nous fait prendre conscience qu’il existe des sites à protéger absolument.
Malgré les distances, les paysages sont variés. Nous avons traversé des plaines inondées dans l’Entre Rios qui pouvaient rappeler certains coins de Camargue, des zones semblables à la savane en allant à Ibéra, une palmeraie à 500 Km de Buenos Aires à El Palmar, et roulé sur une terre rouge sombre qui a joliment coloré le copilote Dream.
La faune est à la hauteur de la flore. Les oiseaux et les papillons ont des couleurs vives que nous ne voyons pas chez nous. Suivant les zones traversées, nous avons vu des animaux que nous pouvons connaître comme les échassiers très nombreux dans l’Entre Rios, bien évidemment les vaches et les chevaux mais en troupeaux de taille inhabituelle.
Mais aussi des espèces plus exotiques : caïmans, boas, capibara, varans, coatis, viscaches etc…
L’autre point que je retiens de ce voyage c’est la gentillesse des Argentins. Partout ou nous avons été, ils nous ont accueillis avec le sourire (sauf peut-être à Iguazu, mais peut-être est-ce parce qu’il y sont confrontés à plus de touristes qu’ailleurs). C’est un peuple chaleureux et fier. Peut être un peu trop machiste à mon gout mais je suis une femme…
A aucun moment je n’ai éprouvé un sentiment d’insécurité mais aussi nous n’avons pas pris de risque inutile. Les argentins nous ont toujours proposé leur aide à chaque fois que cela pouvait se présenter.
En résumé un merveilleux voyage rendu possible grâce à l’accueil, à la disponibilité et à la gentillesse de notre hôtesse Véro. Je la remercie encore de nous avoir accueillis car sans elle je n’aurais jamais eu l’occasion de découvrir tout ce que j’ai vu et d’avoir ainsi des splendides souvenirs.
«
les photo sont vraiment splendides, bien que je les vus sur grand écran avec commentaires en direct, elles illustrent bien le récit, à l’avenir, préviens nous quand tu passe dans une région sans wifi, on s’inquiétera moins, pleins de bisous, continue à nous faire rêver
bises
Le tour opérateur Scani voyage est particulièrement efficace.
Une adresse à intégrer dans tous les guides de tourisme.
Compte rendu suit.
Bises
Mon lit est sec, vous pouvez venir . Gros Bisous à tous
Enfin, on croyait que tu étais perdu qqpart. On pense fort à toi, on te suit bien qu’il nous est un peu difficile, nostalgie oblige…
Bisous
nous sommes bien contents de ravoir de tes nouvelles:le temps, commençait à nous paraître long!!!!!!!
bises de nous tous.
Cela était rassurant de te savoir avec des coéquipiers.
A bientôt le plaisir de te lire bisous