Adieu Pérou, bonjour Equateur
Publié le 1 mars 2012 | Récits d'EQUATEUR, Récits du PEROU | 190 commentaires
Lima, quelle épreuve !
Une circulation délirante, des chauffeurs fous inconscients du danger, des piétons en sursis, des « pouss pouss » dans tous les sens, que de stress !
J’essaie à plusieurs reprise de garer Scani dans les quartier chic de Miraflores sans aucun sucées, mais en mouillant mon teeshirt malgré la clim à fond …
C’est donc sans trop de regret que je quitte Lima pour reprendre ma route la Panamericaine toujours vers le nord à travers encore et toujours le désert .
Depuis Décembre je n’ai pas vu une seule goutte de pluie et ça me manque un peu, j’ai hâte d’arriver au nord vers une nature luxuriante émaillée de rizières .
Encore quelques centaines de kilomètres de désert et enfin du vert et de l’eau dans les champs mais pas encore de pluie à l’extrême nord du pays .
Je m’arrête toujours en bord de mer dans des villages et je tombe de nouveau sur la famille des 4 vagabonds, un jeune couple sympa avec deux petits pirates attachants .
Nous passons 2 jours en bord de mer pour que les diablotins profitent de la mer .
Puis nous nous séparons de nouveau, moi je cherche un camping avec wifi sur la cote, je trouve en effet un camping écolo en bord de plage ou le wifi ne fonctionne pas et ou une vingtaines de chiens nus péruviens ont envie de se faire un Scottish cru .
Alors nous reprenons notre route pour la frontière Equatorienne .
Cette frontière est plutôt bordélique, des bâtiments tout neuf et grandiose acceuille l’émigration, il m’octroie un visa de 3 mois très facilement, ensuite je vois un panneau douane, j’y vais pour déclarer le camion et là un douanier m’accueille en aboyant « qu’est ce que vous faites là » timidement j’explique, il me toise et aboye toujours dans son uniforme de douanier pour me dire que la douane c’est pas ici !!!
Un Péruvien derrière moi à pitié et m’explique que les douanes « touristique » n’ont pas encore quitté leur gourbit qui se trouve à environ 5 kilomètres plus loin . J’y arrive, les 4 vagabonds sont là et me dise qu’il faut retourner au village d’avant pour contracter une assurance avant d’aller au douane .
Je trouve facilement une assurance, change mes derniers Soles pour des Dollars (américain) et retourne à la douane, ou j’attends ce qui me parait une éternité (le douanier est très occupé à écouter de la musique sur son ordinateur), après lui avoir re-signalé ma présence, il fait enfin mes papier tout en téléphonant à sa femme pour régler des problèmes domestiques …
Il fait chaud donc il ne sort meme pas de son gourbit pour contrôler le camion, ce qui me permet de ne pas parler de Dream qui cette fois a compris qu’il fallait pas se coucher sur le pare brise, mais se planquer derrière le siege passager .
En début d’Am tout est réglé, Scani et moi avons nos papier et Dream vit sa première expérience de clandestin .
Je quitte le Pérou avec le regret de n’avoir pas pu profiter des civilisations et cultures anciennes, les vestiges étant tous ou presque en altitude . Domage car le pays en lui même ne présente pas un grand intérêt en dehors de certaine tés belle partie de son désert .
A bientôt
Quelle intelligence le Dreamou. Quelle perspicacité, il se planque au bon moment.
Les chiens nus sont jaloux de son poil froment et comme ils sont nus, forcement, ils rançonnent.
A priori pas de bons souvenirs du Pérou mais la santé vaut mieux que tout et comme dit le proverbe, qui veut voyager loin ménage sa monture.
Donc tant pis pour le Pérou, d’autre paysages t’attendent alors pas de regrets.
Pense a nous qui sommes scotchés dans une pays pluvieux et humide.
Bonne continuation
Prend soins de vous
Bises