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  Equateur, fin by Carpe Diem

Equateur, fin

Publié le 19 mars 2012 | Récits d'EQUATEUR | 177 commentaires

Après une grosse fête cosmopolite dans le bar « FREEDOM » de Canoa, je quitte à regret Jaime le patron et Alex et Thieb qui quand à eux vont vers les iles Galapagos .

Je continue au nord par la route (toute neuve) de la côte, emmaillée d’éboulements causés par les très fortes pluies de ce dernier mois .

Après une dernière nuit en bord de mer sous un déluge de pluie, Scani, Dream et moi prenons notre courage à deux main et commençons à nous enfoncer dans les montagnes, la route au début grimpe doucement et nous faisons une halte à 800 mètres dans une station service car les bivouacs de Scani en montagnes sont quasiment mission impossible et ce ne doit être guère plus facile en voiture.

La végétation toujours luxuriante change un peu, c’est plus un maquis avec des caféier, des arbustes de fruits poilus de tailles et d’aspect un peu different . Et çà tourne de plus en plus sur une toujours bonne route, la température est de plus en plus agréable, mais dés 1800 mètres je ressent les désagréments de l’altitude, légers vertiges, fatigue, début de céphalées, Dream baille et secoue la tête pour se déboucher les oreilles, lui aussi ressent les effets .

En arrivant à Quito à 2800 mètres, je cherche un super marché pas trop loin de la Panaméricaine afin de re faire un plein de nourriture de fond, mais ma recherche est vaine .

La circulation dans Quito est réglementée du style le lundi les plaques paire, le mardi les impairs jusqu’au week end ou tout le monde peut circuler, je ne sais pas si je suis autorisée à pénétrer dans la vallée ou se trouve le centre ville, mais cette énorme ville s’étends partout sur les flans des montagnes tout autour, ici on jardine avec une corde de rappel .

Quito passé je me mets de bonne heure à la recherche d’un bivouacs de préférence un peu plus bas, je trouve pas grand chose si ce n’est un parking prés d’une station et excentré de la route à environ 100 km de la frontière de la Colombie, nous sommes quand même à 2500m …

Je profite de cet arrêt de bonne heure pour débarrasser ma maison des tonnes de sable et de poussière accumulée le long des plages Péruviennes et Equatoriennes .

J’ai peu d’espoir sur la qualité de ma nuit future, de plus les prochaines nuits semble t’il seront elles aussi en altitude encore au moins durant 5 à 700 kms .

Après une nuit plutôt réussie si on tiens compte de l’altitude, j’attaque de bonne heure les nouveaux nombreux lacets de la Panaméricaine jusqu’au pont frontalier .

La traversée de la dernière province avant la frontière me donne une forte impression d’insécurité, il y a des policiers et des militaires partout armés jusqu’au dents, les stations services sont surveillées par des hommes en armes et ne vous servent que 10$ à la fois car le GO est si peu cher 1$073 le gallon … qu’ils ne veulent pas de trafic des étrangers (bon la france c’est un peu loin, mais la loi est la loi)

Mais comme l’ambiance est très glauque et que les gens plutôt hostiles, je continue sans discuter …

 

Le bouchon commence 10 kms avant les bureau équatoriens et il faut une bonne heure pour arriver dans une cohue indescriptible avec des autos dans tout les sens, et surtout aucun parking de prévu pour les camions et bus .

Je me joint donc au joyeux bordel et me garre en plein milieu de la route ajoutant un bouchon aux autres .

L’immigration équatorienne me libère après 10 mn de queue, mais pour le camion le douanier souhaite le contrôler (ce qu’il n’ont pas fait à l’entrée), donc pénible manoeuvre ou je dois pour la première fois me servir des dimensions imposante de Scani pour faire la loi et le douanier me félicite pour mon camion et me charge de le dire à mon mari avec un grand sourire, je réponds que je voyage seule et là fin de la conversation .

Les préposés au ministère de l’agriculture voyant Dream me propose de contrôler ses papiers et de me délivrer un document pour faciliter l’entrée de Dream au Pérou, je remercie de leur bonne intention mais décline la proposition en disant que je sors de chez le véto et que tout va bien, tout cela est faux bien sur mais comme Dream est entré illégalement, je cherche pas les emmerdes en Equateur au moment de sortir .

Entre parenthèse je pense que l’Equateur et le pays le plus macho d’Amérique du Sud, en tout cas c’est le seul ou certain homme m’ont proposé de façon pressante leur service comme mari et que toute conversation s’arrête quand je dis que je suis seule au homme et que je n’ai pas d’enfant au femme .

 

Ce petit Pays est très beau, ses climats, ses altitudes, sa nature sont magnifique et très diversifiés, son café est excellent, sortant de petite exploitation équitables . En dehors des indiens des montagnes les Equatoriens sont très américanisés. L’apparence d’abondance du sud et de pauvreté au nord saute aux yeux . C’est le seul pays ou faire le plein de GO est un réel plaisir, en dehors du Venezuela.

177 pensées sur “Equateur, fin”

  1. Eric Aubry dit :

    J’ai oublié, j’espère que tu as rempli la baignoire de GO.

    Bises

  2. Eric Aubry dit :

    Ben quand tu trouve une borne Wifi, tu fais pas semblant. Après je suis obligé de speeder pour répondre à tout et prouvera la même que nous pensons à toi.

    Depuis ton départ d’Argentine, je ne te sens pas convaincue par les autres contrées lointaine si ce n’est par les paysages.

    S’ils savaient que tu as passé 1 an en argentine et que tu passe en trombe chez eux, ils seraient jaloux surement.

    Prends soins de ton clandestin, portez vous bien.

    Bises

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